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Chanson française

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………..bientôt………..

En pente douce
par Olivier

Je te dis comme la vie est belle
Je te le dis, et même si
L’oiseau s’envole à tire-d’aile
Et te laisse seule au fond du nid

Je te dis comme la nuit est douce
Je te le dis, et même si
Notre amour en pente douce
Rejoint l’hiver et son ennui

Il s’ouvre à l’horizon
Des chemins solitaires
Où plus rien ne bouge à l’unisson
Sinon nos vies, quand elles se désespèrent

Je te dis comme sur un nuage
Je te le dis, et même si
Le temps qui passe et qui vire à l’orage
Ne fait rien d’autre que de la pluie

Je te dis comme dans un éclat
Je te le dis, et même si
Je prends tes mains
Et à ton cou
Je prends mes jambes et je m’enfuis

Il s’ouvre à l’horizon
Des chemins sans lumières
Où plus rien ne voit plus loin
Qu’une vie ordinaire
Une vie, sans nom

Je te dis sur un champ de ruines
Je te le dis, et même si
Dans le bouquet de nos intimes
Tu crois renaître un peu d’espoir

Je te le dis aussi bien le jour
Je te le dis aussi bien le soir
Dans le reflet de mon amour
Il n’y a rien, plus rien à voir

Il s’ouvre à l’horizon
Des chemins de poussières
Où plus rien ne respire
Sinon le peu, la peste, le pire
Et le manque d’air…
Le manque d’air

Je te dis enfin et ça me fait du mal
Si je te le dis quand même c’est qu’aujourd’hui
Un ciel étrange a vu passer
Tomber un ange et son étoile

Je te dis
Qu’il s’ouvre à l’horizon
Des chemins en arrière
Je sais
Où plus rien ne se fait autrement
Que sur un lit de pierres
Un désert

Je te dis un peu d’amour
Je te dis un peu de mon cœur
Je te le dis un peu tous les jours
Juste avant qu’ils ne meurent

. Paroles et musique .
. Olivier Dargellès .

   

ÉBLOUISSANT
PAR ALEXANDRE DÉSIRÉ

Quand tu marches autour de toi
Quand tu t’ignores
Quand tu t’effaces
Quand même un sourire ne fait plus rien
Ne laisse rien, pas une seule trace
Quand tu t’exiles, et si souvent
Quand dans un puits tombe le vent
Rejoins ma Terre, mon île
Ton cœur éblouissant

Quand devant ta glace tu cries au loup
Quand tu te serres les doigts au cou
Quand sous la pluie revient le sang
Le sang des yeux qui pleure aux joues
Quand tu te crispes au moindre souffle
Quand le moindre risque te jette au gouffre
Rejoins ma Terre, mon île
Ton cœur imaginaire

Emmène-toi
Là où le ciel rejoint le bas
Étonne-toi
La vie est belle
Redis-le-moi

Quand tu fais le mur autour de toi
Te jeter la pierre ne sert à rien
Quand sous le poids de ton armure
De tes colères, de tes chagrins
Ta vie en meurt de mille manières
Quand d’un seul cri revient l’hiver
Rejoins ma Terre, mon île
Ton cœur éblouissant

Quand vient le soir sur un soupir
Quand vient la nuit
Et sans le dire
Jeter aux chiens tes idées blanches
À coups de poing sur quatre planches
Quand tu t’empêches jour après jour
Quand ta peau sèche oublie l’amour
Rejoins ma Terre, mon île
Ton cœur entier et invincible

Emmène-toi
Là où le ciel rejoint le bas
Étonne-toi
La vie est belle
Redis-le-moi…

La vie est belle, redis-le-moi

. Paroles et musique .
. Olivier Dargellès .

LA VIE DEVANT SOI
PAR XAVIER BISCOTTE

J’ai connu sous la pluie
Un feu qui brûle
Un arc-en-ciel
De la lumière bleue, l’envie
Qui donne aux joues des étincelles

J’ai vu comment, sans un seul cri
Sans un calcul, et sans effort
Mon cœur a su refaire sa vie
Après avoir cru être mort

J’ai connu sur la route
Bien des chemins au bord des larmes
Des accidents sur l’autoroute
Le cri des morts…
Messieurs, Mesdames…

J’ai vu comment, sans un seul pli
Sans même un drame, et sans douleur
Ma vie a retrouvé son corps
Quand elle a embrasé son cœur

Faut-il vraiment savoir comment ?
Faut-il vraiment savoir pourquoi ?
Laissons-la faire tout simplement
On aura toujours, toujours la vie devant soi

J’ai connu contre le mur
Des coups de poing, des coups de sang
De la misère et la torture
Le goût de rien sur du pain blanc

J’ai vu comment, et à tout prix
À cent pour cent, et à coup sûr
La vie nous redonne du temps
Du baume au cœur sur nos blessures

J’ai aussi connu sous le vent
Sous la tempête, et la colère
Des heures perdues et des jours sans
Quand même un poète meurt en hiver

J’ai vu comment sur un simple oui
Sans peine, et surtout si habile
La vie nous enlève nos chaines
Et nous libère de notre exil

Faut-il vraiment savoir comment ?
Faut-il vraiment savoir pourquoi ?
Lâchons l’affaire, j’ai le sentiment
Qu’on a toujours la vie devant soi

Enfin,
J’ai connu sous la banquise
Un petit rien, mais qui fait tout
Quand un soleil te déguise
Et te revient, comme un atout

J’ai vu comment la vie, si belle
Jamais pareille et toujours grande
De tout son cœur, et sous son aile
Finit toujours par nous reprendre

. Paroles et musique .
. Olivier Dargellès .

………..bientôt………..

Rejoindre la plaine
par Olivier

De la lumière au fond d’un creux
De la lumière à petits feux
Quand il fait soir
Quand vient le sombre
Ouvre tes yeux

Tu désespères au fond d’un puits
Tu désespères, et même si…
Quand il fait noir
Quand revient l’ombre
Ouvre ta vie

De la misère à qui en pleure
De la misère à qui en meurt
Quand il se fait tard
Quand vient et tombe
La foudre, et la pluie

Descends le fleuve
Et rejoins la plaine
Pourvu que ta peau neuve
Quitte la peine et l’ennui
Choisis ton emblème
Refais ton nid
Il ne sera plus question de se pendre à minuit

De la prière à la nuit blanche
De la prière jusqu’à soi, qui penche
Quand il se fait rare
Que viennent en nombre
Les justes revanches

Descends le fleuve
Et rejoins la plaine
Pourvu que ta peau neuve
Quitte la peine et l’ennui
Choisis ton poème
Renais ta vie
Il ne sera plus question de se rendre en Sibérie

Et même si l’hiver aux quatre saisons
Même si l’hiver avait raison
Quand il te fait croire
Que va et vient et gronde
L’avalanche sur ta maison

Descends le fleuve
Et rejoins la plaine
Pourvu que ta peau neuve
Quitte la peine et l’ennui
Choisis ton emblème
Refais ton nid
Il ne sera plus question de se pendre à minuit
Il ne sera plus question de se rendre en Sibérie
Il sera juste question de renaître ta vie

. Paroles et musique .
. Olivier Dargellès .

   

Rejoins-moi
par Øslhow et Alexandre Désiré

Rejoins-moi
Et fais le sourire
Que tu sais faire quand il fait beau
Retiens-moi
Quand je veux partir
Quand tu sais que dans l’air
Il ne fait plus un air chaud

Il ne faut pas baisser les bras
Il faut refaire un tour, toujours
À notre tour
Et c’est comme ça

Si le silence est un jeu
Je ne joue plus, et je veux
Donner sa chance à notre histoire

Et si tu penses qu’il ne faut pas
Que notre vie n’a plus le feu
Et qu’à trop vouloir, on fait semblant

Alors…

Oublies ça
Et fais de ton mieux
Rejoins-moi
Et sous un ciel bleu

Il ne faut pas baisser les yeux
Il faut nous plaire encore une fois
Un autre jour
Et puis le deux

Il ne faut pas baisser les yeux
Il faut nous plaire encore une fois
Un jour, et l’autre
Et caetera

. Paroles et musique .
. Olivier Dargellès .

   

Sur la dune
par Radia Zeghari

Dors avec les mouches
Mon amoureux
Moi, je me couche
Dans un lit soyeux

Fais l’insecte mort
Si ça te plait
Moi, je me désinfecte encore

Je te descends sur la dune
Et te recouvre de sable blanc
Car je me sens capable enfin
De t’endormir sous la lune

Respire un peu moins fou
Si tu le peux
Moi, c’est le flou
Que je vois dans tes yeux bleus

Fais ta tête de mort
Si ça t’amuse
Tes bêtes remords ne feront jamais mes excuses

Je te descends sur la dune
Et te recouvre de sable blanc
Car je me sens capable enfin
De t’endormir sous la lune

Tragique avec la bouche
Si tu le veux
Moi, je me boucle les deux oreilles
Et c’est heureux

Je t’enterre sous la dune
Et je découvre enfin
Sous cette eau salée nocturne
Le goût sucré de mon chagrin

Tu dors avec les mouches
Mon amoureux
Et moi je me couche enfin
Dans un lit joyeux

. Paroles et musique .
. Olivier Dargellès .

   

Tourne le vent
par Feuille Morte

Ce n’est pas vraiment le jour
Ce n’est pas vraiment la nuit
Et si les chiens aboient autour
C’est parce que, eux aussi auront senti

Que tourne, tourne, tourne, tourne le vent
Et se retourne, retourne, retourne, retourne mon sang
C’est l’amour qui ne dit plus grand-chose
Et se taire, et toujours
Porte close

Et un peu plus fort
Je voulais les bouquets de l’amour avec toi
Et un peu plus haut
Je voulais le ciel bleu dans tes yeux
Mais pas toi

Ce n’est pas vraiment du blanc
Ce n’est pas vraiment du noir
Et si le jeu autour reprend
C’est juste un jeu, pas un espoir

Que tourne, tourne, tourne, tourne le vent
Ni se retourne, retourne, retourne, retourne mon sang
C’est l’amour qui ne dit plus grand-chose
Et se taire, et toujours
Porte close

Et un peu plus fort
Je voulais les bouquets de l’amour avec toi
Et un peu plus haut
Je voulais le ciel bleu dans tes yeux
Mais pas toi

Et un peu plus fort
Et un peu plus haut
Je voulais avec toi

Et un peu plus haut
Et un peu plus fort
Je voulais, mais pas toi

. Paroles et musique .
. Olivier Dargellès .

   

Viser l’amour
par Xavier Biscotte

J’ai vu la vie quand il fait peur
J’ai vu la vie quand il fait froid
J’ai vu la vie battre mon cœur
J’ai vu la vie plus d’une fois
Jeter ma peau contre la tienne
Viser l’amour, croiser les doigts
J’ai vu la vie, je l’ai vu même
Quand tu n’as pas voulu de moi

J’ai vu la nuit faire un détour
J’ai vu la nuit quand il fait noir
Le cri des morts et des vautours
J’ai vu la nuit sans un espoir
Coller ma peau contre ton corps
Croiser l’amour, serrer les doigts
J’ai vu la nuit, je l’ai vu blanche
Je l’ai vu glisser sur tes hanches

J’ai vu le jour quand il fait soif
Tenu l’amour par une agrafe
Le bruit des coups et des menaces
La vie quand rien ne la remplace
Et j’y ai cru

J’ai vu la pluie quand elle se noie
J’ai vu l’enfer au bord des larmes
J’ai vu le soleil tomber si bas
Où rien ne brûle sinon nos âmes
Changer de peau, aimer l’amour
Quitte à le rendre du bout des doigts
J’ai vu la pluie, je l’ai vu prendre
Nos vies entières entre ses bras

J’ai vu le jour quand il n’y a pas
Un seul amour autour de soi
Le bruit qui court et qu’on attrape
Garder la vie quand elle s’échappe
Et j’y ai cru

J’ai vu le prix d’un long silence
Aussi soudain que vient le cœur
J’ai vu ici combien la chance
N’a pas le poids de nos erreurs
Jouer ma peau, tenter l’amour
Aussi souvent qu’il se répète
J’ai su le prix, je l’ai compris
Aussi certain que je suis bête

J’ai vu le jour de mes 20 ans
Le dernier jour quand il se tait
Et le bruit court que le printemps
Donne la vie quand il renaît
Ça je l’ai vu
Ça je l’ai vu

. Paroles et musique .
. Olivier Dargellès .

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© Dargomaniac 2022

Je remercie les musicien.ne.s :

Nicolas BOQUET batterie
Antoine CESARI piano
Chinche Music beatmaker
James COLMAR guitare
Hélène COLOIGNER alto
Olivier COPADO guitare / basse
Hippolyte CRAPADO basse
Dargo Man guitare / tambourin
Jérôme Del TORO guitare
Victor DURAIN harmonica
Oliver FAKE guitare
Victoria FALCONE piano
Philippe FRANÇOIS beatmaker
Julien GOURNET (Aor Agni) beatmaker
Ju de Fruits guitare
Olivier MORETTI guitare
Axel POJAGHI violoncelle
TIROOTS  ► guitare
Radia ZEGHARI  ► guitare

Olivier

Je remercie les interprètes :

Alexandre Désiré 4 titres
Alison Lii Lii 1 titre
AnthyØff 1 titre
Arnaud Dublin 3 titres
Chiara Volpe 1 titre
Feuille Morte 1 titre
Kiwi 3 titres
Maxence Usé 1 titre
Monsieur Mèche 2 titres
Night’z 1 titre
Øslhow 2 titres
Radia Zeghari 5 titres
Tiroots 4 titres
Victoria Falcone 1 titre
Xavier Biscotte 2 titres

Je remercie l’alphabet :

A
B C D E
F G H I
J K L M
N O P Q
R S T U
V W X Y
Z

 

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