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Guitare-voix

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Anastasia
par Tiroots

Anastasia, je n’ai jamais vraiment connu
D’aussi beaux soupirs
Que les cris béants de ton corps nu

De mes cauchemars, je ne retiens
Que tes deux seins
Quand ils explosent entre mes mains

Anastasia, je n’ai jamais connu
D’aussi belles noyades
Que tes larmes sourdes
Tandis qu’elles pleuvent
Tombent en cascade

De mes envies
De toutes nos nuits
Je dis qu’il faut en faire toute la vie
Enfer et paradis

Anastasia
Aime-moi longtemps
Aime-moi souvent
Aime-moi autant que le diable m’emporte dans le vent

Anastasia,
Je n’ai jamais su faire l’amour
Anastasia,
J’ai préféré tuer toujours

Je prends mon couteau dans la main
Je tire le corps sur le chemin
Et encore ce n’est rien, à côté de mon chagrin

Anastasia, anesthésie, c’est évident
Quand je te prends le soir
Entre le lit et l’accident

Je crie au sourd
Je crie au sang
Le vide a peur du noir autour
C’est un enfant qui t’appelle au secours

Anastasia,
Aime-moi pourtant
Aime-moi vraiment
Aime-moi autant que le diable m’emporte dans le vent

Anastasia,
Ta langue est comme une herbe folle
Elle prend le vent
Et pose caresse sur mon épaule

De toutes les femmes
De tous les hommes
Que j’ai connu
Tu es la seule
À qui j’ai fait
La promesse de vivre nu

Anastasia, je t’ouvre ma peau
Donne-moi la tienne
Il n’y aura jamais
D’autre drapeau, ni d’autre haine

Que le feu saillant de nos deux corps
L’amour à mort avant qu’elle ne vienne
Tu es bien la seule
À pouvoir lui cracher à la gueule

Anastasia…

. Paroles et musique .
. Olivier Dargellès .

   

Au clair de la Terre
par Night’z

Au clair de la Terre
Les jours heureux
Jour de lumière
Au fond des yeux

Chacun, chacune
Rayon de Lune
Devine un cœur
Et fait un vœu

Beauté divine
Horizon bleu
Le goût des vignes
Est fait pour deux

Les uns, les unes
À clair de Lune
Se jettent un sort
Et c’est tant mieux

Un gars sourit
Carte au trésor
Chemin fleuri
Une fille en or

Les uns, les unes
Chacun, chacune
Main dans la main
Et corps à corps

Et moi aussi, je fais la ronde
Et toi aussi, si tu veux bien
L’amour n’est plus très loin, ma blonde
Si tu veux bien…

Prendre mon cœur entre tes mains
Prendre ma vie à chaque seconde
Ma belle, veux-tu bien, s’il te plait…
Oui, alors viens
Viens…

Prendre la mer
Et en une seconde
Rejoindre les terres
Du bout du monde

Chacun sa chacune
Chacun sa dune
Son sable fin
Et son écume

Et moi aussi, je fais la ronde
Et toi aussi, si tu veux bien
L’amour n’est plus très loin, ma blonde
Si tu veux bien…

Prendre mon cœur entre tes mains
Prendre ma vie à chaque seconde
Ma belle, veux-tu bien, s’il te plait…
Oui, alors viens…

Et moi aussi, je fais la ronde
Et toi aussi, si tu veux bien
L’amour n’est plus très loin, ma blonde
Si tu veux bien…

Prendre mon cœur entre tes mains
Prendre ma vie à chaque seconde
Ma belle, veux-tu bien, s’il te plait…
Oui, alors viens…

Alors viens

. Paroles et musique .
. Olivier Dargellès .

   

Cueillir une fleur
par Kiwi

Je cueille une fleur
Je l’effleure, à peine
L’amour me fuit
Ma vie me saigne

Il y a ma peur, sans un espoir
Lorsque mon cœur devient le soir
Lorsqu’à toute heure je vis la nuit
Je bois le silence et j’oublie

Il y a mes yeux tombés au sol
Lorsqu’après nous deux, je reste seul
Lorsque le flou danse…

Je creuse autour de mes tranchées
Le trou béant qui m’a vu naître
L’enfant perdu plonge à tue-tête
Il sera temps de lui faire sa fête

Soudain le feu, cette fille étrange
Mon sang se fige, il en faut peu
Et je m’étrangle
Mon père, si tu savais comme je t’en veux

Je cueille une fleur
Je l’effleure, à peine
L’amour me fuit
Ma vie me saigne

Bouquet de cendres
Bouquet de peurs
Je suis celui
Où le diable m’entraîne

Je dors au creux de mes entrailles
Morceau de viande, morceau de peu
Ma voix se tait, ma voix s’essouffle,
Et s’envole entière, sous la mitraille

Je rêve au peu d’air qu’il me reste
Le ventre à terre, sans un seul geste
Et je tremble, encore
Mon père, si au moins tu pouvais être mort

Je cueille une fleur
Je l’effleure, à peine
Ma vie me fuit
Ma vie me saigne

Bouquet de cendres
Bouquet de peurs
Je suis celui
Où le diable m’entraîne

Il y a sous ma peau comme un poison
Le goût de l’eau dans les poumons
Je me vide un peu plus chaque jour
Au moins c’est simple, et sans retour

Il faut dire que de la douleur jusqu’au cri
Le pire, prend la couleur de mon lit
Alors, c’est dit
Mon père, puisses-tu pourrir six pieds sous terre

Je cueille une fleur
Je l’effleure, à peine
Ma vie me fuit
Ma vie me saigne

Bouquet de cendres
Bouquet de peurs
Je suis celui
Où ton diable m’entraîne

. Paroles et musique .
. Olivier Dargellès .

   

En miettes
par Alison Lii Lii

Je vis dans une miette
Je fais comme je peux
Tu fermes les yeux
Et ma vie s’arrête

Je suis toujours amoureux
Je sais, c’est bête
Je n’en fais qu’à ma tête
Mais c’est fini nous deux

Car tu n’es plus là
Je le sais bien
Tu es partie
Le lendemain de nos fiançailles
Pour la vie
Tu t’es couchée sur le côté
Je t’ai embrassé, tu t’es endormie
Il fallait bien que tu t’en ailles
Je t’ai souri
Pour l’éternité

Je viens de prendre perpette
Mais je te fais le vœu
D’aller un peu mieux
Enfin peut-être

J’ai perdu mon assiette
Le sentiment du bleu
Mettre mon cœur au feu
Mon corps n’est plus qu’un squelette

Car tu n’es plus là
Je le sais bien
Tu es partie
Le lendemain de nos fiançailles
Pour la vie
Tu t’es couchée sur le côté
Je t’ai embrassé, tu t’es endormie
Il fallait bien que tu t’en ailles
Je t’ai souri
Pour l’éternité

Je vais m’en remettre
C‘est ma promesse à ceux
Qui me voient déjà vieux
Sans plus d’autres conquêtes

En attendant…

Tu n’es plus là
Je le sais bien
Tu es partie
Le lendemain de nos fiançailles
Pour la vie
Tu t’es couchée sur le côté
Je t’ai embrassé, tu t’es endormie
Il fallait bien que tu t’en ailles
Je t’ai souri
Pour l’éternité

Je suis à la fenêtre
Le regard à cent lieux
Et s’il faut disparaître
Je le ferai peu à peu

Ne plus se prendre la tête
Je ne peux pas c’est comme ça
Être ou bien ne plus être
La question ne se pose pas

Car tu n’es plus là
Je le sais bien
Tu es partie
Le lendemain de nos fiançailles
Pour la vie
Tu t’es couchée sur le côté
Je t’ai embrassé, tu t’es endormie
Il fallait bien que tu t’en ailles
Je t’ai suivi
Pour l’éternité

. Paroles et musique .
. Olivier Dargellès .

   

L’Oiseau
par Radia Zeghari

Je suis un oiseau ivre
Je suis une aile
Posée sur le vent
En équilibre

Je suis du ciel
Inaccessible
Et pourtant, si souvent
Je perds le fil

Je ne suis rien d’autre
Qu’un petit bout de cœur
Ce petit bout de plume
Qui d’un souffle s’envole

Et l’oiseau se meurt
Sous le poids d’une enclume
Il se noie dans un verre
Et s’enterre sous la dune

Pardonnez-moi d’aimer comme au premier jour
De vouloir le garder, comme un dernier amour

Je suis un parfum
Une douceur timide
La rosée du matin
Mais, dans mon œil humide

Je pleure l’horizon
Nos sourires fanés
Je cueille une chanson
Et la pose à ses pieds

Pardonnez-moi d’aimer comme au premier jour
De vouloir le garder, comme un dernier amour

Ce n’est plus la peine d’être un soleil
Il ne me voit plus, je le sais bien
Et pourtant…
Dès demain il me dira que je suis toujours celle de sa vie, c’est comme ça
C’est sa manière à lui d’être là

J’étais son petit bout de sucre
Le miel et l’envie
De la peau délicieuse
Mais, silencieuse aussi

Quand sur le bout de sa langue
Et de ses doigts malheureux
Il m’étrangle et m’oublie
Et disparaît peu à peu

Pardonnez-moi de l’aimer comme au premier jour
De devoir le quitter aujourd’hui, mon amour

Dans mon ciel
De plus belle
Je m’envole

Je m’envole

. Paroles et musique .
. Olivier Dargellès .

   

La complainte du vieux prisonnier
par Arnaud Dublin

J’avance sur des chemins perdus
Un pas en arrière, un pas de plus
Et quand je danse, je tombe

J’avance, et cours derrière mon ombre
Un pas de côté, un pied dans la tombe
Et quand j’y pense, c’est sûr…

Triste le vent
Triste les jours
Aux quatre coins de mes amours mortes
Ma liberté est enchaînée

Glisse le temps
Glisse et toujours
Aux quatre saisons des amours fortes
Ma liberté est ignorée

J’invente sur des chansons perdues
L’histoire d’un homme qu’on ne connaît plus
De son enfance, jamais vécue

J’invente sur des musiques anciennes
L’histoire d’une femme à jamais mienne
Une présence, si peu connue

Trouver les mots, trouver les poèmes
Vivre le beau, et dire je t’aime
En liberté

À gorge pleine
Comme un idiot
Courir la plaine
Et pour de faux

Ivre du vin qu’on n’a jamais bu
Libre de vivre à corps perdu
J’imagine

Sentir le chaud, le goût des fleurs
Battre le ciel tant qu’il est haut
De mes deux ailes, clandestines

Je ne suis rien d’autre qu’un vieil homme
Un prisonnier, comme il y en a des tonnes
Et si demain mes barreaux s’ouvrent, enfin
Je m’envolerai comme une seule âme

J’invente sur des rythmes faciles
Un jeu pour les garçons et les filles
Prends-moi la main

Je revois ma mère
Je revois mon père
Je refais le chemin à l’envers
C’est mon refrain

Et si je cogne, et si je blesse
Et si le chien tire sur sa laisse
Pour la liberté

On le tape et on le frappe
Il grogne, on l’attache
Et sans cesse
On lui casse son os
Pour le faire plier

Je ne suis rien d’autre qu’un grand-père
Un condamné comme il y en a tant sur terre
Et si demain mes barreaux s’ouvrent, enfin
Je m’en échapperai, comme un gamin

Je dessine aux murs et sur le sol
Ma triste aventure, histoire sans paroles
Sans liberté

L’erreur d’un juge et de ses jurés
Mettre un point d’honneur à me condamner
Sans hésiter

Ont fait de moi un homme en cage
Celui dont on ne sait même plus dire l’âge
À 100 ans près

Et s’entendre dire : « Tiens bon, courage !
Les minutes les pires vont arriver… »
À perpétuité

Je ne suis rien d’autre qu’un prisonnier
Un très vieil homme abandonné
Et si un jour mes barreaux lâchent, enfin
Je m’en irai où le plus loin se cache

Et si mes barreaux s’ouvrent enfin
J’irai mourir en liberté !

. Paroles et musique .
. Olivier Dargellès .

   

Léa
par Tiroots

Il y a souvent une belle histoire qui se raconte
Quand il n’y a plus rien à se dire
Un mot de près, un mot de loin, le seul qui compte
Le mot d’après c’est : le souvenir

Il y a l’image que l’on retient du bout des yeux
Quand il n’y a plus rien à voir
Une photo de près, une photo de loin
Ton regard
Notre portrait retrouvé au hasard

Il y a aussi ce parfum flou et si curieux
Qui nous revient quand le temps change
Une fleur par ci, un cœur par-là, la bague au doigt
Mon ange
Le flacon se vide, et s’évaporent nos jours heureux

Et c’est trop facile de dire qu’après tout ça, Léa
Tu ne pourras plus jamais rien faire de beau, c’est faux
Ce n’est pas simple de faire avec les hauts les bas, Léa
Mets ton cœur encore au combat
Ô combien il bat bien, fort, bien jour
Autour de toi, Léa, l’amour en pleurs, en creux, encore le faire une dernière fois

Il y a toujours une drôle d’ambiance à la fin du voyage
Quand il n’y a plus rien à vivre
Un mot gentil, un geste facile, une dernière danse
Et là Léa, encore, cet éclair qui nous délivre de l’orage

Il y a il y avait, et le temps est passé
Quand tout à fait vrai, il n’y a plus rien de vrai
Il y a beau se redire un lac, la mer ou bien les océans
Si un poème éclot, c’est en oubliant je t’aime

Mais c’est trop facile de dire qu’après tout ça, Léa
Tu ne pourras plus jamais rien faire de beau, c’est faux
Ce n’est pas simple de faire avec les hauts les bas, Léa
Mets ton cœur encore au combat
Ô combien il bat bien, fort, bien jour
Autour de toi, Léa, l’amour en pleurs, en creux, encore le faire une dernière fois
Autour de toi, Léa, l’amour sans peurs, en bleu, encore une fois la première fois

. Paroles et musique .
. Olivier Dargellès .

   

QUITTE-MOI
par RADIA ZEGHARI

J’ai commencé à t’embrasser
Quand tu as jeté mes fleurs
Il m’a frappé ce vent glacé
Qui va m’apprendre la peur
Alors, pas la peine d’exister
Si par ma peine revient ton cœur
Je vais te laisser t’éloigner
Sans me reprendre, si je t’effleure

J’ai commencé à te sourire
Quand tu as perdu ma trace
Il m’a semblé me souvenir
Qu’une autre était venue à ma place
Il ne sert plus à rien de persister
Pas la peine, pas une minute
Je vais te laisser m’effacer
Sans me défendre, et sans dispute

Car il est trop tard
Et pour le coup
Sans même un regard jeté au ciel
L’heure du départ
Est là, c’est fou
Sans un retard, sans étincelle

J’ai commencé à t’aimer
Quand tu as changé d’humeur
Il m’a manqué du temps, c’est vrai
Pour comprendre mon erreur
Pas la peine d’insister
Pas la peine, pas même une heure
Je vais te laisser t’en aller
Sans faire entendre que je pleure

J’ai commencé à te regarder
Quand tu as fermé ton cœur
S’il m’a semblé pourtant le garder
J’ai dû te le rendre, et tu l’as mis ailleurs
Alors, pas la peine de résister
Pas la peine, ou alors un seul quart d’heure
Je vais te laisser me quitter
Sans plus attendre, à la bonne heure !

Car il est trop tard
Il est bien trop flou
Et sans un espoir jeté au ciel
C’est l’heure du départ
Et là, c’est nous
Sans un regard, sans arc-en-ciel

J’ai commencé à te vouloir
Quand tu as tourné le dos
Il a claqué le bruit du soir
Comme un fouet, et ton dernier mot
M’a rendu morte et dérisoire
Je n’avais pas vu que par ma faute
À demi-mot, et en rase-motte
Je t’ai aimé sans le savoir

Oui, mais trop tard
Et en douceur
La fin d’une histoire
D’une histoire de deux cœurs

. Paroles et musique .
. Olivier Dargellès .

   

Si loin de mon ombre
par Tiroots

Quand j’insulte la lune
La lune et le silence
Quand j’insulte la plume
Et l’indien qui danse
Quand je t’insulte comme je le pense
Quand je te catapulte hors de la France

Quand je m’effraie, quand je t’efface
Tant il est vrai
Que tu m’embarrasses
Toi,
Tu m’embrasses

Je ferme les yeux
Et au lieu de ça
Je te vois, c’est heureux
De Charybde en Scylla
Je suis amoureux
D’une peau sombre et exquise
Si loin de mes traces
Si loin de mon ombre
Que j’en oublie ma race
Mon drapeau, mon église

Quand je crache un poumon sur ton cœur de danseuse
Quand j’arrache ton jupon de boxeuse ridicule
Quand je crie majuscule les deux lettres en insulte
Quand je sculpte PD sur ton étoile de traitre

Quand je m’effraie, quand je t’efface
Tant il est vrai
Que tu m’embarrasses
Toi,
Tu m’embrasses

Je ferme les yeux
Et au lieu de ça
Je te vois, c’est heureux
De Charybde en Scylla
Je suis amoureux
De mon mec, d’une cerise
Si loin de mes traces
Si loin de mon ombre
Que j’en oublie ma place
Mes réflexes, ma devise

Quand je baisse le regard, quand j’ignore le trottoir
Quand je laisse au hasard décider de ton sort
Quand la mort étincelle, quand mon fric s’amoncelle
Quand je flique la misère, le clochard, la poubelle

Quand je m’effraie, quand je t’efface
Tant il est vrai
Que tu m’embarrasses
Toi,
Tu m’embrasses

Je ferme les yeux
Et au lieu de ça
Je te vois, c’est heureux
De Charybde en Scylla
Je suis amoureux
De ma belle cendrillon
Si loin de mes traces
Si loin de mon ombre
Que j’en oublie sur place
Ma Rolex, mon pognon

Quand je tourne la tête, quand j’ai peur quand je fuis
Quand le moteur s’arrête et qu’à la place de la vie
Ton regard immobile, ton fauteuil inutile
Me rappellent que partir grandirait mon nombril

Quand je m’effraie, quand je m’efface
Tant il est vrai
Que tu m’embarrasses
Toi,
Tu m’embrasses

Je ferme les yeux
Et au lieu de ça
Je te vois, c’est heureux
De Charybde en Scylla
Je suis amoureux
D’une moitié de corps
Si loin de mes traces
Si loin de mon ombre
Que j’en oublie la menace
Que j’en veux encore

. Paroles et musique .
. Olivier Dargellès .

TUER MA HAINE
par ALEXANDRE DÉSIRÉ

Tu as déchiré mes veines en mille
Porter mon sang jusqu’à la Lune
Et quand ta bouche de vermine
Ta langue rouge et tes lèvres prunes
M’auront laissé sans une seule goutte
M’auront aimé jusqu’à plus soif
J’irai t’écraser sur la route
Loin de ma tombe, sans épitaphe

J’ai décidé de mourir nu
De m’emporter jusqu’au soleil
Et quand ma peau posée dessus
Brûlera jusqu’à ton septième ciel
J’irai les cueillir une à une
Ces larmes chaudes à tes yeux de fiel
J’irai te pendre… Et dans un éclair
Prendre les armes à ton enfer

Tu m’as rendu fou, couvert de cendres
Et jusqu’au bout, de plus en plus grande
Je tape au sol, je cogne aux murs
Tu accouches d’un loup et ses morsures
J’irai me coucher dans ton lit sale
Planter mes doigts là où ça fait mal
Ma cicatrice revient me voir
Un peu plus belle, un peu plus garce, un peu plus vivante… Chaque soir

Tu m’as vidé de mes esprits
Comme on étouffe un vieux fantôme
Fallait-il mieux prier la nuit
Quand vient le souffre et le cri de l’homme
J’irai te tuer ma pute vaine
Ma brute folle qui ne dit pas son nom
Car tu es la seule que j’ai aimé
Ma haine, pour un oui et pour un non

Tu as découpé ma vie en tranches
Morceau de viande, à l’arme blanche
Ma chair a la douleur de tes crocs
Elle a l’odeur d’un vieux cachot
Oui, j’irai là où bon te semble
Pourvu que la Terre à nouveau en tremble
Mais sache que cette fois j’aurais les mots, l’audace, la place…
Pour enterrer nos deux carcasses

. Paroles et musique .
. Olivier Dargellès .

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© Dargomaniac 2022

Je remercie les musicien.ne.s :

Nicolas BOQUET batterie
Antoine CESARI piano
Chinche Music beatmaker
James COLMAR guitare
Hélène COLOIGNER alto
Olivier COPADO guitare / basse
Hippolyte CRAPADO basse
Dargo Man guitare / tambourin
Jérôme Del TORO guitare
Victor DURAIN harmonica
Oliver FAKE guitare
Victoria FALCONE piano
Philippe FRANÇOIS beatmaker
Julien GOURNET (Aor Agni) beatmaker
Ju de Fruits guitare
Olivier MORETTI guitare
Axel POJAGHI violoncelle
TIROOTS  ► guitare
Radia ZEGHARI  ► guitare

Olivier

Je remercie les interprètes :

Alexandre Désiré 4 titres
Alison Lii Lii 1 titre
AnthyØff 1 titre
Arnaud Dublin 3 titres
Chiara Volpe 1 titre
Feuille Morte 1 titre
Kiwi 3 titres
Maxence Usé 1 titre
Monsieur Mèche 2 titres
Night’z 1 titre
Øslhow 2 titres
Radia Zeghari 5 titres
Tiroots 4 titres
Victoria Falcone 1 titre
Xavier Biscotte 2 titres

Je remercie l’alphabet :

A
B C D E
F G H I
J K L M
N O P Q
R S T U
V W X Y
Z

 

Avez-vous le mot de passe ?