Si loin de mon ombre
. par Tiroots .
Quand j’insulte la lune
La lune et le silence
Quand j’insulte la plume
Et l’indien qui danse
Quand je t’insulte comme je le pense
Quand je te catapulte hors de la France
Quand je m’effraie, quand je t’efface
Tant il est vrai
Que tu m’embarrasses
Toi,
Tu m’embrasses
Je ferme les yeux
Et au lieu de ça
Je te vois, c’est heureux
De Charybde en Scylla
Je suis amoureux
D’une peau sombre et exquise
Si loin de mes traces
Si loin de mon ombre
Que j’en oublie ma race
Mon drapeau, mon église
Quand je crache un poumon sur ton cœur de danseuse
Quand j’arrache ton jupon de boxeuse ridicule
Quand je crie majuscule les deux lettres en insulte
Quand je sculpte PD sur ton étoile de traitre
Quand je m’effraie, quand je t’efface
Tant il est vrai
Que tu m’embarrasses
Toi,
Tu m’embrasses
Je ferme les yeux
Et au lieu de ça
Je te vois, c’est heureux
De Charybde en Scylla
Je suis amoureux
De mon mec, d’une cerise
Si loin de mes traces
Si loin de mon ombre
Que j’en oublie ma place
Mes réflexes, ma devise
Quand je baisse le regard, quand j’ignore le trottoir
Quand je laisse au hasard décider de ton sort
Quand la mort étincelle, quand mon fric s’amoncelle
Quand je flique la misère, le clochard, la poubelle
Quand je m’effraie, quand je t’efface
Tant il est vrai
Que tu m’embarrasses
Toi,
Tu m’embrasses
Je ferme les yeux
Et au lieu de ça
Je te vois, c’est heureux
De Charybde en Scylla
Je suis amoureux
De ma belle cendrillon
Si loin de mes traces
Si loin de mon ombre
Que j’en oublie sur place
Ma Rolex, mon pognon
Quand je tourne la tête, quand j’ai peur quand je fuis
Quand le moteur s’arrête et qu’à la place de la vie
Ton regard immobile, ton fauteuil inutile
Me rappellent que partir grandirait mon nombril
Quand je m’effraie, quand je m’efface
Tant il est vrai
Que tu m’embarrasses
Toi,
Tu m’embrasses
Je ferme les yeux
Et au lieu de ça
Je te vois, c’est heureux
De Charybde en Scylla
Je suis amoureux
D’une moitié de corps
Si loin de mes traces
Si loin de mon ombre
Que j’en oublie la menace
Que j’en veux encore
. Paroles et musique : Olivier Dargellès .
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